Secrétaire scientifique et chargée de recherche

LabEx EHNE (Ecrire une histoire nouvelle de l’Europe) / Université Paris-Sorbonne

Page personnelle: Sorbonne

Contact: marie.levant@paris-sorbonne.fr

Biographie

Durant mon doctorat, réalisé à l’Université de Brest et en co-tutelle avec l’Université La Sapienza de Rome, j’ai analysé la politique allemande du Saint-Siège entre les deux guerres. Boursière de l’Ecole française de Rome, du DAAD, du Ciera et de la Région Bretagne, j’ai pu examiner les archives romaines, vaticanes, allemandes, autrichiennes et britanniques. Mon approche articule l’étude du gouvernement pontifical et des visées théologico-politiques de reconquête chrétienne avec une aire géographique spécifique : l’Allemagne, élargie à l’Europe du Centre-Est et plus récemment au Proche-Orient chrétien. Dans le cadre de mon post-doctorat à la FSCIRE, commencé avec la bourse Fernand Braudel (MSCA-Cofund / IFER-FMSH), j’ai adjoint à ma recherche une autre dimension de la diplomatie pontificale, qui concerne les relations avec les autres confessions chrétiennes. Je travaille aujourd’hui pour le LabEx EHNE – Ecrire une histoire nouvelle de l’Europe – et bénéficie en 2017-2018 d’une résidence à l’Ecole française de Rome.

Projet de recherche

À partir d’archives inédites, j’entends explorer les relations entre Rome et les dynamiques inter-confessionnelles chrétiennes dans la période de l’entre-deux-guerres. Tout en considérant la vocation universelle du gouvernement de l’Église romaine, et la forte dimension transnationale du mouvement œcuménique, je me concentre sur une aire géographique qui va de l’Europe centre-orientale aux chrétientés du Moyen-Orient. J’articule cette approche aréale avec la problématique du projet pontifical de restauration chrétienne, relancé après la Grande Guerre. Dans le cadre du programme MisSMO, je m’intéresse aussi à la constitution et à la circulation de savoirs moyen-orientaux dans l’Eglise de Rome. Il s’agit, d’une part, d’étudier le développement d’expertises sur les chrétientés du Moyen-Orient au sein des principaux dicastères de gouvernement comme le Saint-Office. Il s’agit encore de mieux cerner le rôle qu’ont pu jouer un certain nombre d’Orientalistes d’Orient dans la mise en lumière et la diffusion d’un nouveau savoir chrétien-oriental.

Mots clés

Oecuménisme, Inter-confessionnalisme, Unité chrétienne, Savoirs orientaux, Gouvernement de l’Eglise romaine